Mirko BARICCHI

 

Né à La Spezia (Italie) en 1970.

En 1992, il est diplômé de l’Istituto d’Arte Palazzo Spinelli de Florence, puis entreprend un voyage qui le met en contact avec une célèbre agence de communication américaine, où il sera illustrateur.

Dans une de ses nombreuses visites dans les musées mexicians, il est frappé par l’artiste Rufino Tamayo. Il quitte son travail à l’agence et prend part à une exposition collective au Musée Siqueros et reçoit des critiques positives. De retour en Italie en 1994, il s’installe à Milan où il utilise ses compétences en tant que dessinateur dans la publicité et l’édition.

En 1998, il s’installe à La Spezia et se consacre exclusivement à la peinture : il commence avec une coopération fructueuse avec Cardelli & Fontana. Il participe à de nombreuses expositions et foires d’art : en 2001, il termine premier ex-aequo du concours de Pavia Giovane Arte Europea.

Les tableaux présentés sont issus de l’exposition intitulée “Humus“, pour la plupart de grandes dimensions, réalisées en 2014-2015. Dédiées au thème de la nature et du paysage terrestre, elles soulignent le rôle de l’Humain à l’intérieur d’un cycle naturel lié à la terre. Une recherche qui se projette au delà du paysage en creusant au plus profond de ses racines pour parler d’un imaginaire qui depuis toujours le nourrit et l’entretien. “Humus, explique l’artiste, est une sorte de pratique de la contemplation et de la pause. Après le premier bourgeonnement, il était temps de préparer à mon sens un terrain fertile pour une continuité. Un moment nécessaire d’extase pour purifier ses idées et les moyens liés à la peinture “. Après une période plus dense, d’accumulations de signes, traces et matières, Baricchi a pris le chemin de l’épurement, de la réduction, de la résurgence, qui se traduit dans un style plus libre, essentiel, aérien, qui sait traiter les surfaces picturales avec la légèreté et l’enchantement de la poésie. Ce qui est dessous, à un certain moment, se retrouve aussi dessus, émergeant par transparence comme par un effet de processus synergique. La matière qui pénètre à l’intérieur subit une action d’adoucissement, un tendre et fertile “humus“ prêt à la semence entre des phénomènes de germe naissant et de croissance spontanée.

Comme l’artiste lui-même l’affirme, “dans mon univers, il y a sans doute aussi un paysage, moi qui n’ai jamais voulu peindre de paysages dans ma vie, par principe et pourtant la peinture est vraiment étrange, en effet je me rends compte que ces tableaux sont aussi des paysages.“